A la croisée des chemins
La province de Saragosse représente une croisée des chemins d’où surgissent des paysages et des nuances pleines de charmes, lieux historiques et coins naturels qui augmentent l’esthétique de ses contrastes. Cariñene et son lien avec le monde de Vid, Daroca, ville historique par excellence, et le silence du vieux Belchite sont trois de ces points clefs.
Tradition vinicole
Le devenir de Cariñena passe inexorablement par ses vivres et ses vins. Son enracinement dans ce monde a prêché aux quatre vents son nom, l’appellatif qui soutient l’une des appellations contrôlée vinicole les plus vieilles du pays. Toute cette tradition vinicole se reflète dans les gens de cariñena, dans son dévouement pour la vigne et dans le bagage que l’expérience lui apporte. En plus du vin, la vieille Carae a beaucoup d’autres charmes./p>
Si cette commune fanfaronne de tradition et d’histoire, Daroca fait de même avec ses ressources architecturales et culturelles. Entre ses murailles apparaissent des touches de culture et de styles qui forment un magnifique mélange de sensations. La lagune proche de Gallocanta est un autre des lieux dignes d’être admirés, un espace naturel vivant dont la visite est cas obligatoire.
Belchite est le troisième point de ce triangle imaginaire. Le vieux village est un espace saisissant, un lieu toujours vivant.
En définitive, trois zone ou les formes ne maintiennent aucune règle, ou le passage du temps rappelle des époques passées et ou la tradition exerce les fonctions d’élément connecteur entre elles. Les connaître est un vrai plaisir.
Cariñena : la ville du vin
L’histoire de Cariñene a été étroitement liée au monde du vin, son principal étendard.
Mais en plus des vins et des caves, Cariñena a beaucoup d’autres charmes. De toutes celles-ci, il y en a deux qui on beaucoup de relation avec la tradition vinicole de cette commune : la maison consistoriale et la source de la Mora. Le bâtiment correspond à un palais de style renaissance construit au XVIº siècle et à coté de lui s’érige la source de la Mora qui le jour de la fête des vendanges remplace l’eau de ses tuyaux par du vin. Cette tradition date de 1585, de quand Cariñene voulu honorer la visite de Philippe II. Les constructions religieuses qui ressortent, l’église de Ntra. Sra. De la Asunción, avec de nombreux charmes à l’intérieur et son imposante tour et l’église de Santiago, l’ancienne synagogue de la ville.
Autres lieux d’intérêt:
- Le bastion des sœurs et les murailles: unique construction survivante des anciennes murailles.
- L’arc de l’agneau: l’un des deux qui existe au monde. Son homonyme se trouve dans la ville belge de Bruges.
- Maison des Arazuri et celle de Castana: deux échantillons d’architecture aragonaise des XVIº et XVIIº siècle.
- Le sanctuaire de Nuestra Señora Virgen de las Lagunas: à huit kilomètres de Cariñena. En plus de son intéressante église, sa pinède attire l’œil, les barbecues et les tables à manger sont idéales pour une journée dans les champs.
Route du vin Campo de Cariñena
L’association pour la promotion touristique de la route du vin del Campo de Cariñena rassemble les efforts de différents établissements avec pour objectif d’offrir de nouvelles propositions touristiques autour du vin, de façon à pouvoir profiter de cet authentique territoire à travers du paysage, des monuments, du culinaire et de l’hénologie.
Le musée du vin
Le musée de la vigne et du vin, ou ce qui est le même, le musée du vin de Cariñena se trouve dans un ouvrage qui hébergea depuis 1918 une cave et dont la caractéristique architecturale prédominante est la façade qui suivit le modèle industriel du début de siècle. Aujourd’hui encore, elle accueille le siège du conseil régulateur de l’appellation contrôlée.
Ses dépendances offrent un sensationnel parcours par l’histoire et la tradition vinicole qui se complète par une salle de dégustation, une salle des vins avec toutes les entreprises qui appartiennent à l’appellation contrôlée, salle de dégustation, boutique spécialisée dans les articles en relation avec le vin et d’autres espaces où le vin de Cariñene exerce en tant que magnifique anfitrion. Un lieu de visite obligatoire.
Un canton plein de charmes
- Un héritage mudéjar: l’art mudéjar est présent dans une grande partie du canton. De tout cet héritage se distingue la tour de l’église de la Asunción de Nuestra Señora de Longares. Sa récente restauration lui a rendu la splendeur visible de tous les points de vue de la commune.
- Un autre échantillon, nous le trouvons à Mezalocha, dans l’église de San Miguel Arcángel et dans son impressionnante tour construite au XVIIº siècle. La tour de l’église de Nuestra Señora de los Angeles, dans la commune de Villanueva de Huerva, est un autre des exemples mudéjar clairs instaurés dans el Campo de Cariñena.
- Un oasis naturel: Sous l’ermitage de la Virgen de la Fuente de Muel et le soutenant, se trouve un magnifique mur romain reflété dans la mare intérieure dont les eaux imprègnent de couleurs, sans doute, le parc le plus beau de ceux qui existent dans le canton. Des cascades, des riviéres, des bosquets, des promenades et coins qui forment un oasis naturel plein de magie. Mais il ne faudra pas manquer de voir l’ermitage supérieur vu qu’en elle apparaissent les fresques peintes par Goya sur les pendentifs. Un lieu charmant.
- Sierra de Algairén: elle fait partie du secteur central du systéme ibérique de Saragosse qui, à son passage par le canton de Cariñene traverse les communes de Aguarón, Cosuenda et Almonacid de la Sierra. Il éxsiste de nombreuses pistes et sentiers qui s’enfoncent dans les forêts ou l’on trouve des rouvres, des chênes rouvres et même, seul forêt d’Aragón á l’avoir, des chênes liège. El Santo de Aguarón y el Raso de la Cruz, connectés par le même sentier forestier sont deux beaux lieux où profiter d’une journée à l’air libre avec des zones de pique-nique pour organiser des repas des champs.
Profiter de Daroca
Réaliser une visite culturelle prolongée. Châteaux, murailles, palais, portes et églises sont quelques uns des attraits que déploie cette ville et qui la renforce comme l’un des centres monumentaux les plus importants d’Aragón.
Un parcours par Daroca peut se planifier de plusieurs façons, même si la plus recommandable passe par la Calle Mayor qui se trouve ouverte par deux portes: la basse et la haute. Ces impressionnants portiques nous conduisent vers l’intérieur de la commune et passent directement par le centre urbain où apparaissent de nombreux palais et églises. Prés de la porte basse apparait la source de los Veinte Caños et. A quelques mètres, El Ruejo, un monument dédié à une pierre de moulin et qui selon la légende évita au XVIº siècle que la cité fut inondée.
Mais se qui ressort le plus à Daroca, la première image que l’on voit, c’est la muraille et les différentes tours qui s’étendent au long des quatre kilomètres et qui servent comme élément défensif. Parcourir la muraille durant un peu plus de deux heures suppose tout un spectacle ancestral où se succède des châteaux, des églises et d’autres impressionnantes constructions.
L’église paroissiale, connue comme la «colegial de Santa María» ou comme Nuestra Señora de los corporales, est un bon échantillon gothique instauré à Daroca et qui abrite à l’intérieur la relique de los Corporales, l’un des symboles de cette ville. Ce même temple accueille un intéressant musée où contempler de précieuses pièces d’orfèvrerie, tableaux et retables.
D’autres constructions religieuses sont l’église de San Juan, celle de San Miguel, celle dédié a Santo Domingo de Silos, le couvent de Santa Ana, l’église de Nuestra Señora del Rosario, Le couvent des Escolapios et l’ermitage de la Virgen de Nazaret.
De plus, l’architecture civil, avec de superbes maisons, petits palais, sont réparties dans tout le centre urbain. Daroca est sans doute une ville ouverte qui reflète bien l’histoire et les style qui imprègnent ses rues.
Les routes prés de la rivière
Route du Alto Jiloca : en prenant la N-234, vers Teruel, il vaut le coup de suivre le lit de la rivière Jiloca en s’arrêtant à Burbáguena, Báguena ou Calamocha. À partir de là, vous pourrez visiter les villes iber-romaines de «el cerro de San Esteban» à el Poyo del Cid et de «la Caridad» à caminreal.
Route de pierre : si nous prenons comme référence la route C-211 en direction de Molina, nous arriverons à la lagune de Gallocanta. De là, nous continuerons jusqu’à la commune de Torralba de los Frailes pour contempler les hoces de la rivière de Piedra où nous suivrons vers les terres de Bilbao. Un vrai spectacle.
Lagune de Gallocanta
Cataloguée comme Zone Spéciale Protégée pour les oiseaux, Gallocanta est la plus grande lagune intérieure d’Europe où cohabitent plus de 200 espèces d’oiseaux formant un spectacle naturel imbattable. En plus de cette mosaïque de faune où se distinguent les grues, les canards, les hérons royaux, entre autres, apparait une flore dominée par les forets dégradées de chênes, et chêne rouvre. C’est un impressionnant écosystème digne de contempler en périodes migratoires, à la fin novembre et février.
Autre points naturels
Les sierras de Herrera de los Navarros et la Santa Cruz représentant un lieu idéal pour pratiquer la randonnée, et contempler en même temps une faune dominée par des chevreuils et des sangliers ou se rapprocher jusqu’aux lieux de naissance des riviéres Jiloca, Huerva et Piedra. Un autre paysage naturel qui baigne le canton de Daroca se trouve dans les plaines de Campo de Romanos ; une étendue de terres ocre sont les couchés de soleil reflètent des formes et des couleurs spectaculaires.
Le ruines de Belchite
Ce que l’on connait comme des ruines consolidées n’est rien d’autre que le résultat de la guerre civile. Le vieux village de Belchite, fidele témoin du conflit, c’est un échantillon qui passe au crible les temps de la guerre. Aujourd’hui, en ruine, il s’est transformé en un faire valoir touristique. Se promener dans ses rues et contempler les effets de la guerre saisi d’effroi le visiteur le plus intrépide.
A l’office de tourisme de la commune, on peut convenir d’une visite guidée du vieux village. Un parcours en long et en large du Belchite historique marquera les arrêts obligés par les points suivants:
- Rue principale (calle Mayor): Par principale voie de communication de cette ville silencieuse. Ça commence à l’arc de la ville et de chaque côté de la rue surgissent des façades d’une admirable valeur artistique.
- L’arc de la ville: On croit que se fut la porte d’accès à Belchite. Sa construction répond à un style Baroque-mudéjar du XVIIIº siècle et conduit dans la rue principale.
- Le couvent de San Agustín: Situé prés de la place du même nom, le couvent correspond aussi au baroque-mudéjar.
- San Martín de Tours: Sans doute la construction la plus solide de celle qui reste à l’exception des chapelles et de la coupole, vu que celle-ci on étaient détruite. Les restes principaux ce concentrent dans les murs, la porte d’entrée et la nef latérale. De même que d’autres constructions, on a utilisé pour sa construction des briques et de la pierre. La tour principale sort du lot.
- Le couvent de San Rafael: Avec l’église sus nommée, s’élève ce couvent qui a appartenu à l’ordre des dominicains de San Rafael et qui fut construit au XVIIIº siècle.
Office de tourisme de Belchite: 976 83 07 71
www.belchite.es
Une vie autour de Goya
À la confluence des riviéres Aguasvivas et Huerva, au milieu d’un paysage sauvage et plein de contrastes, se distingue la ville de Fuendetodos qui a immortalisé son nom grâce au génial peintre aragonais Francisco de Goya y Lucientes.
Cette commune concentre toutes ses ressources dans l’œuvre et la figure de l’artiste en détachant au dessus de tous, le musée de la gravure où est exposée la documentation de son œuvre et la maison natale du maitre déclarée monument Historique et Artistique. En plus de ces espaces dédiés à Goya, l’église, au second plan, dédiée a la Asunción de la Virgen est un exemple clair de la transition du mudéjar au baroque du XVIIº siècle.
Il vaut le coup de réaliser un déplacement qui se complétera par la visite de Muel où l’artiste laissa aussi sa marque imprégnée dans l’ermitage de la Virgen de las Fuentes.
La malena
À seulement deux kilomètre de Azuara, en direction de l’est, on trouve la Malena, une ville rustique romaine qui date du IVº Siècle après J.C . Les excavations continues ont découvertes une grande partie de la zone noble de cette ville qui est distribuée autour du grand patio central de forme carré et qui est entouré de zone pour manger pavées de jolies mosaïques. De ces salons, s’ouvrent plus de quarante chambres, certaines décorées avec des mosaïques poly chromatiques.
Vins et caves
De nombreuses entreprises vinicoles de l’appellation d’origine contrôlée Cariñene ouvrent leurs portes au publique pour montrer «in situ» tous les procédés d’élaboration que suit le vin une fois reçu dans les caves, ainsi que dans les installations propres de chaque firme.
Musées
Une façon curieuse de s’imprégner de toute la richesse de ces trois cantons peut se faire à travers des différents musées qui sont répartis dans toute sa géographie. Dans le cas de Cariñene, le musée du vin reflète la tradition et l’actualité vinicole de l’appellation contrôlée en s’appuyant sur une équipe humaine qui soutient la visite.
À un autre de ses musées, celui de la boulangerie Manuel Segura, reflète les processus suivis pour l’élaboration des « laminerías » caractéristiques de cette entreprise.
Comme centre d’interprétation de l’environnement, le musée des oiseaux de Gallocanta nous rend compte des oiseaux migratoires qui habitent la lagune et l’environnement naturel qui l’entoure.
Dans le musée de gravure de Fuendetodos, le visiteur peut apprendre cette technique et connaître la personnalité de Goya à seulement 100 mètres de sa maison natale.
Route à pied
La principale voie spécialement recommandée pour les excursionnistes et les marcheurs qui passent par ces terres est celle du GR90, une grande route qui commence dans la commune de Romanos et qui traverse la Sierra de Algairén pour déboucher dans le massif montagneux de Moncayo. Dans cette même sierra, il existe d’autres variantes plus accessibles qui peuvent se réaliser à pied ou en VTT. L e barrage de las Torcas, la commune de Tosos, et aussi un agréable espace pour se promener prés du barrage. De plus, il existe des sources et des zones de pique-nique pour réaliser tous les arrêts qui seront nécessaire.
La sierra de Herrera de los Navarros et la Santa Cruz, situé à Campo de Daroca, représente un quatre intéressant espace Natural pour la pratique de la randonnée. Dans cette zone nous de manquerons pas de voir la naissance de divers riviéres, des oasis de grande beauté.
Il faut prendre en compte, mais si c’est de la basse montagne, qu’il faut prendre les précautions nécessaires, ainsi que l’équipement nécessaire (bottes de montagne, vêtements chauds, de l’eau, des vétements de pluie, des cartes, une boussole, en autres)
Ainsi, Cariñena Belchite et Daroca possède de nombreuses artères en forme de pistes et sentiers pour connaître à pied tous ces charmes. Ils en valent le coup.