Châteaux d’Aragón, une promenade à travers l’histoire.
Témoins légendaires du passage du temps, les châteaux séduisent au premier coup d’œil par leurs imposantes constructions. En Aragón, on peut constater qu’il existaient plus de quinze forteresses, approximativement une tous les cents kilomètres carrés. Cette proportion, très similaire à la moyenne européenne, confirme l’énorme transcendance de ces œuvres dans notre communauté.
Siècles d’histoire
Depuis les hautes terres du Pyrénées, jusqu’aux vallées centrales ou aux arides terres de Teruel, la richesse paysagiste de l’Aragón se voit parsemé fréquemment par la silhouette de tours et de murailles. La sobriété dominante de beaucoup de nos châteaux surgit d’innombrables coins, élevés sur les collines ou parfaitement disposés aux endroits stratégiques, sauvegardant des siècles et des siècles d’histoire et de nombreuses légendes de chevaliers, rois et de batailles.
Le terme château comprend en son sens le plus large, une grande partie des bâtiments construits à des fins défensives. Murailles, forts, forteresses, tours, remparts sont quelques unes des parties intégrantes de ces constructions appartenant à l¡époque médiévale qui continuent de soulever des passions entre les voyageurs et plus récemment entre les plus grands noms du celluloïd. Avec le débarquement du directeur Ridley Scott dans le château de Loarre, le plus bouleversant de ceux qui se trouvent sur le sol Aragonais, remettant au premier plan l’importance de ces confidents du passé qui sont toujours en vie, aujourd’hui plus que jamais.
Découvre quelques uns de ces lieux et leurs histoires les plus bouleversantes dans un voyage passionnant à travers le temps.
De murailles, tours et remparts
Nous vous proposons un voyage à travers les châteaux les plus impressionnants d’Aragón, même si, évidement pour arriver aux plus de cinq cents qui existent sur notre terre, ceux là ne représenta que les plus marquants. Par un itinéraire à travers les trois provinces aragonaises, ceux qui prévaut toujours sont les contrejours qui définissent les contours de ces constructions qui marquent de manière permanente la mémoire du voyageur. Tous ceux qui sont nommés ne sont pas tous ceux qui sont présents. Ce sont seulement des références pour compléter un parcours qui, si il mettent l’accent sur eux, doit prendre en compte le reste de ceux qui sont répartis dans l’Aragón.
Châteaux de tours et enceintes, palais fortifiés, châteaux fortifiés, tours seigneuriales, forteresses avec leurs artilleries et forts à fusiller, sont quelques unes des typologies qui sont englobées dans les constructions militaires défensives. Le château est une cellule intégrée dans un terrain qui ne né pas du hasard et par une cause. Ils n’ont pas surgit de façon spontanés ou de façon capricieuse, sinon de façon logique, dans des temps ou la défense du territoire était un problème local.
La reconquête chrétienne, au IXº et Xº siècle, fut l’époque ou a commencé l’histoire des châteaux aragonais jusqu’au XVIº siècle ou ils commencent à décroitre avec l’union des royaumes hispaniques. De cette façon, il existe des représentations qui viennent des premières époques (iXº et Xº siécle), c’est le cas de Calatayud, Albarracín ou Daroca, jusqu’aux postérieurs du XVº siècle comme Mequinenza, Mora de Rubielos ou Varderrobres.
Avec tout ce bagage historique et culturel, visiter des châteaux en Aragón est un pan touristique à prendre sérieusement en compte pour approfondir les histoires de conquêtes et de disputes.
Châteaux à Huesca
En prenant comme point de départ la ville de Huesca, la route à suivre doit maintenir le trajet que marquent les quatre châteaux les plus représentatifs de la province. En commençant par Loarre et en terminant par Monzón, la province de Huesca nous donne un bon échantillon de notre passé historique.
De tous ceux-là, Loarre est celui qui se distingue le plus. De style roman, il est formé par un château-couvent et une enceinte fortifiée qui date du XIº et XIIº siècle. C’est sans aucun doute un lieu imposant, perché sur une hauteur irrégulière qui entour une double muraille aux tours cylindriques avec deux portes. Sa présence et transcendance le transforme en château par excellence en Aragón.
La légende du pèlerin de Loarre :
La légende raconte que San Demetrio voyagea par la sierra de Loarre accompagné d’une mule aveugle. En passant par Loarre, la mule trébucha dans une touffe de romarin, ce qui les fit tomber ensemble, avec la malchance additionnelle qu’ils se blessèrent mortellement. Mais San Demetrio, avant de mourir dit qu’il ne pousserait plus jamais de romarin sur le mont de Loarre. Et cela arriva. On peut trouver du romarin non loin des autres village, mais pas ici.
À 30 kilomètres de Loarre, nous traversons Huesca, vers le Somontano par la route qui unit la capitale Du haut-Aragón avec Barbastro. Rapidement, juste après l’avoir traversé, la visite se dirigera vers le château de Montearagón, construit au XIº siècle. Depuis cette enclave stratégique les rois Aragonais ordonnèrent la conquête de la Huesca musulmane.
En continuant par la N-240, et avant d’arriver à la ville de Barbastro en prenant la déviation vers Alquézar, le château-abbaye de Al QasarBanuJalaf sera le troisième point d’arrêt des quatre que forment ce voyage par les châteaux de Huesca. À une extrémité de cette superbe commune, sur un pittoresque piton rougeâtre, se lève ce château-collégiale, symbole identifiait de l’Alquézar.
En reprenant la voie principale par laquelle nous sommes arrivés, nous terminerons ce « voyage fortifié » à Monzón pour contempler le château des templiers, construit sur une colline et distribué en cinq bâtiments de forme éparses : Tour supérieure, chapelle Romane, salle aux voutes consolidées et deux tours supplémentaires. Un direction, une destination et mille sensations pour profiter aux pieds des murailles et des tours des terres de Huesca.
Une forteresse sans créneau:
La citadelle de Jaca est une autre des références historiques de l’Aragón. Parfaitement conservé, le « château de San Pedro », nom original qui postérieurement dériva pour l’actuel, est une forteresse pentagonal du XVIº siècle entourée d’un fossé. Avec celle de Liège (Belgique) c’est la seule de type pentagonal qui se conserve complète et qui fut déclaré monument de caractère historico-artistique en 1951. À mesure que le voyageur s’approche de la citadelle, à travers le pont levis, et jusqu’à la place d’armes, sa conscience comprend l’empileur de l’importance de ce lieu indispensable.
D’autres châteaux: Aínsa, Albalate de Cinca, Almudévar, Barbués, Benabarre, Boltaña, Larrés, Monflorite, Roda de Isábena, Samitier.
Châteaux de Saragosse
De toutes les routes à châteaux de cette province, quatre sont plus marquants, ils se concentrent dans les cinq villes, le canton de Calatayud, la zone la plus proche du Moncayo, et les villes qui entourent le Mar de Aragón. Il y en a d’autres, mais cela sont en tête.
La route des cinq villes:
Des cinq villes, quatre possèdent de spectaculaires fortifications les transformant en l’une des principales ressources touristiques de la zone qui montre que le moyen-âge vit toujours à cet endroit. Celui de Sádaba, appartenant au XIIº siècle et surmontant un pc rocheux, maintient intact la physionomie originale avec l’enceinte rectangulaire et les sept imposantes tours quel protège.
Uncastillo, ancien UnumCastrum, posséde deux représentations médiévales, le château de la Peña Ayllón, qui reçoit le nom du sol où elle s’élève, et le château de Sibirana, qui occupe la casi totalité du sommet où elle réside.
Sos del Rey Católico, lieu qui vit naître le roi Fernando el Católico déclaré Ensemble Historique, accueille la Peña Felizana, du XIIº siècle, sur une petite plateforme avec une svelte tour carré et une église romane à ses pieds.
Finalement, Ejea de los Caballeros avec son église fortifiée del Salvador attire beaucoup de regards qui contemplent ébahis le passage du temps de ce côté du territoire frontalier Aragonais.
Au milieu de la ville : La Aljaferia
La Aljafería est sans doute le principal monument de l’é`poque musulmane d’Aragón. Elle répond à la typologie Château-palais et est formé par un complexe ensemble de constructions incorporés tout au long de son histoire. Durant ces époques, elle fut model de palais musulman, à Alcázar des rois catholiques ou en forteresse et en caserne. Référence universelle, la Aljafería offre un systéme complet de visites guidées pour profiter au maximum de tous ses coins.
Par les riviéres qui bordent Calatayud:
La vieille Bilbilis possède cinq châteaux, celui d’Ayyub, Consolación, de l’Horloge, de Doña Martina et de la Peña, tous anciennement réunis par la muraille qui entourait la ville à l’intérieur de ses remparts. Cervera de la Cañada, à 20 kilomètres de Calatayud, conserve intacte l’église de la Asunción d’où l’on peut contempler les restes de la forteresse intégrée à cet ensemble religieux. Il y a aussi sur le rivage de la rivière Mesa, le château de Ibdes qui s’élève en dominant toute la commune avec sa frappante hauteur de quinze mètres.
À proximité de Calatayud, la commune de Illuesca abrie le château-palais du Pâpe Luna du XIVº siècle, le transformant en une magnifique auberge, pendant que la ville de Daroca s’habille avec fierté de ses larges murailles enfermant le château principal et celui de San Cristóbal.
Au pied du Moncayo:
Magallón, Trazmoz et Tarazona, sont trois références au moment de parler de château dans le Somontano du Moncayo. Le premier d’entre eux conserve des restes de son château prés de l’église paroissiale de San Lorenzo, au sommet du mont qui surplombe tout le centre historique urbain, qui date du XIV siècle. Scénario de luttes entre les royaumes de Navarre et Castille, le château de Trazmoz, source de mythes et légendes de sorcières que Gustavo Adolfo Béquer réunit dans ses rimes et légendes. Tarazona, capitale indiscutable du canton, protège les restes du château-palais de la Zuda dans la partie haute de la ville, qui possède le titre Monument historico-artistique. Un parcours de par les terres du Moncayo qui mérite une pause grâce à ces références architecturales.
Château prés de la mer d’Aragon:
A moins de cent kilomètres de Saragosse, prés de la dénommée mer d’Aragón, se trouve la commune de Caspeavec deux imposants châteaux. D’un côté, celui de El Balío, construit sur les ruines d’un palais musulman, où s’est fêté le Compromiso, et celui de Salamanca, construit sur la jetée connue sous le nom de Cabezo de Monteagudo.
Maella, à vingt kilométres de Caspe en direction de Gandesa, accueille le voyageur avec deux autres échantillons : le château du conte de Aranda, résidence seigneuriale construite au début du XVIº siècle, celui de la tour de l’horloge, qui préside svelte la place principale (Mayor) du village.
La commune de Mequinenza mettra bientôt un point final à ce voyage entre les murailles et les tours. Et elle le fait par le château-palais des Moncada. Elle se démarque par son étage quadrilatère, ses six tours rectangulaires, plus une pentagonale. La porte en retrait entre les deux tours datent du XIVº siècle tandis que l’enceinte extérieure est des siècles XVIII et XIXº.
Forteresses invaincues à Teruel
Le mudéjar continue d’être le principal emblème touristique de Teruel, mais pas le seul. Il existe d’autres manifestations historiques mélangées à de visibles et multiples styles. Les châteaux, compris comme des référents esthétiques légendaires, ont une importante présence dans la province. En voici quelques uns.
Teruel thésaurise avec satisfaction quelques uns des châteaux les plus éblouissants d’Aragón. Dans toute sa géographie, d’est en ouest, de nord à sud, il y a plus de cent vingt forteresses, que ce soit des châteaux, des palais, des tours ou des enceintes crénelées.
L’un des plus fréquenté est celui d’Albarracín, parfaitement intégré dans l’exquis ensemble urbanistique. Juste au bord du rocher qui entoure la majeur partie de se petit village où est fixé la muraille qui forme une inexpugnable ceinture défensive. En 1284, Pedro III narrait : « de grandes difficultés s’offraient ; les murailles de la ville étaient très hautes, les tours, de pierre de bonne taille, les portes, de fer avec de grandes et fortes serrures, la place très aride est inaccessible ». Aujourd’hui, au pied du château s’érige la cathédrale construite au XIIIº siècle et autant l’un que l’autre valent la peine.
A la limite frontalière entre les cantons de Albarracín et Calamocha, se trouve la commune de Peracense et à peu de kilomètres de celle-ci le château de pierre Solez. Il occupe une superficie de 4.000 mètres carrés et est divisé en trois enceintes. Sans doute l’un des plus spectaculaire d’Aragón flanqué d’un inexpugnable mur de pierre rouge.
Au cœur du bas Aragón, la commune d’Alcaniz, comme chef lieu de Canton, offre au voyageur trois échantillons de châteaux, d’un côté, le château de la concorde, aussi appelé Calatravos, la tour du campement et la tour de Gorrizo. Le premier d’entre eux, reconvertit en parador touristique est sans doute le plus marquant. Plusieurs de ses parties les plus éblouissantes sont le donjon, le clocher-sacristie et la partie reconvertie en palais aragonais du XVIIIº siècle.
Depuis Alcaniz, en direction de Castellón, à seulement 30 kilomètres, se trouve la commune de Ráfales et son Château-palais centrique. Il fut construit entre le XVIº et le XVIIº siècle et il répond à une structure de maison seigneuriale de trois étages intérieurs, même si aujourd’hui elle a perdue des traits symboliques de défense.
Dans la vallée de Matarraña, l’une des communes les plus spectaculaires est Valderrobres dont le château est toujours une référence obligatoire. Tout le centre historique se distingue par sa richesse historique et artistique qui culmine par le château qui surveille depuis les hauteurs toutes la ville. Construit sur une base Polygonal, sans tours élevées ni grandes fenêtres, elle se distingue par la place d’arme d’où l’on accède aux autres dépendances. Impressionnantes.
Finalement, un autre joyau architectural se trouve à Mora de rubielos, Dans le canton de Gúdar-Javalambre. Flanqué de quatre tours, le château des Heredia présent une base rectangulaire et une place d’armes intérieur à découvert qui conduit aux oubliettes, aux appartement nobles, aux écuries, aux tours et autres coins.
D’autres châteaux
- Entre Jiloca et Gallocanta: Bádenas, Pozuel del Campo et Ojos Negros.
- Dans le bas Aragón: Fabara, Albalate del Arzobispo, Fuentespalda, Monroyo.
- Dans le Maestrazgo et Gúdar: Cantavieja, Alcalá de la Selva, El Castellar, Fortanete, Mirambel, Mosqueruela, Puertomingalvo.
- Dépressions minières: Aliaga, Ejulve, Huesa del Común, Montalbán.